Loading
Blog | OEM
Recent ActivityRecent Activity

Des OEM vont au-delà de la machine pour combler le déficit de compétences

Un débat d'experts a récemment étudié en quoi les outils numériques permettent de perfectionner les compétences des opérateurs, de réduire les besoins en main-d'œuvre et de générer de nouveaux flux de revenus.

Partager:

LinkedInLinkedIn
XX
FacebookFacebook
PrintPrint
EmailEmail
Les participants, représentant des OEM leaders, sur scène devant un grand écran de projection.

La transformation numérique n’est plus réservée à une poignée d’adeptes précoces. Les technologies IIoT se développent très rapidement. Selon de récentes recherches, près de la moitié des entreprises industrielles ont entamé le processus de transformation, et plus d’entreprises encore accroissent progressivement les investissements dans un plus large éventail de types d’outils numériques.

Or, au fur et à mesure que les fabricants intègrent la technologie numérique dans leurs usines, trouver les personnes adéquates ayant les compétences requises pour mettre en œuvre cette technologie – et les conserver en poste – relève d'un défi constant.

Quelles en sont les conséquences pour les OEM ? Quelles nouvelles opportunités numériques explorent-ils pour combler le déficit de compétences et mettre leurs offres en valeur ?

Pour le savoir, nous avons réuni des constructeurs de machines majeurs dans notre OEM Forum à l’occasion du salon Automation Fair dédié à l’automatisation. Voici les points importants à retenir de l’événement auquel ont participé des représentants de Aagard, Gencor Industries et BID Group.

Optimiser la collecte et le transfert des connaissances machine

Il n’y a pas si longtemps, les fabricants pouvaient se fier aux opérateurs travaillant depuis des années – et dans bien des cas, plusieurs décennies – sur une même machine ou ligne de production spécifique. Ces temps sont révolus.

« Je peux m'estimer heureux si, dans une usine, je vois le même opérateur au même poste qu’il y a 6 mois » déclare Jonas Capistrant, Directeur de l'ingénierie application chez Aagard. « Comment surmonter le manque de qualification et recruter un personnel compétent pour faire fonctionner nos solutions d’emballage pendant ces 6 mois ?”

Steve Ramsey, Vice-président Ingénierie et Technologie chez Gencor Industries, a relevé un problème similaire dans le secteur du transport et de la construction dans lequel les opérateurs tendent aussi à être moins expérimentés et où la rotation du personnel est importante. Parallèlement à cela, le nouveau plan sur les infrastructures entré en vigueur aux États-Unis signifiera probablement un accroissement de l’activité commerciale pour les clients de l’entreprise.

« La question est de savoir quels outils nous sommes en mesure de fournir pour faciliter le recrutement de nouveaux opérateurs – ou de simplifier les procédures de maintenance », selon Steve Ramsey.

Comme beaucoup d’OEM, les participants explorent la réalité augmentée (AR) et d’autres outils numériques pour remplacer ou compléter les méthodes de formation classiques. Par exemple, cette platefome dédiée à l’AR est l’un des moyens possibles pour créer et partager des procédures étape par étape, ainsi que les meilleures pratiques – et de perfectionner rapidement le personnel.

Chevron DownChevron Down

« Il s’agit de savoir comment adapter la formation à ce dont l’opérateur à réellement besoin » explique Jonas Capistrant. « Si les opérateurs sont heureux au travail et savent ce qu’ils font, les machines fonctionnent aussi mieux. »

Vers un fonctionnement plus autonome

Les plateformes IIoT et les technologies avancées ont également permis aux OEM de construire des équipements automatisés plus complexes qui, à terme, réduisent les coûts de main-d'œuvre et autres coûts afférents.

Ainsi, BID Group par exemple, un leader mondial de la transformation du bois, a appliqué une nouvelle technologie pour remplacer de multiples machines auxiliaires par des équipements qui transforment essentiellement des billots en bois d'œuvre en un seul passage.

« Une scierie traditionnelle nécessiterait pour cela près de 250 à 275 personnes pour fonctionner » a expliqué Steven Hofer, Vice-président exécutif Stratégie et Développement de BID Group. « Nous offrons aujourd’hui un cadre d'exploitation qui nécessite près de 115 personnes. Nous avons radicalement changé le profil du capital humain requis en mettant en œuvre des processus hautement automatisés. »

Chez Aagard, le contexte d'un marché de l'emploi très tendu a facilement permis aux clients finaux de justifier des dépenses supplémentaires pour des fonctionnalités machine davantage automatisées.

« Nous collaborons par exemple avec nos clients en vue d’élaborer un système de chargement automatisé de machines » relate Jonas Capistrant. « Le retour sur investissement a évolué compte tenu du marché du travail. »

Tandis que les participants au forum s’accordent à dire que les personnes feront toujours partie de l'équation en matière de sécurité et de maintenance, il apparaît indéniablement que le fonctionnement autonome constitue une réelle possibilité pour certaines applications dans un avenir assez proche.

« Nous nous dirigeons certainement vers un modèle d’usine fonctionnant de manière autonome, où probablement des témoins lumineux s’allument si un moteur doit être remplacé, mais qui, pour le reste, fonctionne en pure autonomie. » affirme Steven Hofer.

Soutenir le cycle de vie des machines. Valoriser les services après-vente

Les OEM cherchent aussi à trouver des moyens de mettre à profit la technologie numérique pour améliorer la maintenance et assurer l’assistance requise pour leurs équipements pendant toute la durée du cycle de vie.

« Nous voulons avoir une plus grande visibilité sur le cycle de vie entier de nos équipements, pour pouvoir surveiller proactivement et engager les services suivant la demande » indique Steven Hofer. « Nous ne pouvons parvenir à nos objectifs en matière d'après-vente sans disposer de la visibilité sur nos actifs. »  

Les participants sont également convaincus que, face à l’élargissement des possibilités de valorisation des services après-vente, les relations entre les OEM, les clients finaux et les fournisseurs de solutions d’automatisation seront plus homogènes et plus étroites.

« La question de l'après-vente est précisément là où nous entrevoyons une évolution continue de notre relation avec Rockwell Automation et d’autres fournisseurs, les impliquant tout au long du cycle de vie » rapporte encore Jonas Capistrant.

M. Capistrant a ajouté : « C’est nous qui connaissons le mieux l’équipement. Nous l’avons conçu. Nous l’avons installé. Nous l’avons mis en service et participons à son entretien. Par conséquent, il paraît essentiel de maintenir le lien avec nos principaux fournisseurs. »

Regardez la discussion Découvrez des partenaires OEM

Publié 19 janvier 2022


Joe Bartolomeo
Joe Bartolomeo
Vice President, OEM, Global Industry, Rockwell Automation
Connexion:
EmailEmail
S’abonner

Inscrivez-vous auprès de Rockwell Automation et recevez les dernières informations et des conseils éclairés directement dans votre boîte de messagerie.

S’abonner
Recommandé pour vous
Loading
  1. Chevron LeftChevron Left Ûníîtééd Kíîngdòóm Chevron RightChevron Right
  2. Chevron LeftChevron Left Société Chevron RightChevron Right
  3. Chevron LeftChevron Left Actualités Chevron RightChevron Right
  4. Chevron LeftChevron Left Blogs Chevron RightChevron Right
Veuillez mettre à jour vos préférences en matière de cookies pour continuer.
Cette fonctionnalité nécessite des cookies pour améliorer votre expérience. Veuillez mettre à jour vos préférences pour autoriser ces cookies:
  • Cookies de réseaux sociaux
  • Cookies fonctionnels
  • Cookies de performances
  • Cookies marketing
  • Tous les cookies
Vous pouvez mettre à jour vos préférences à tout moment. Pour plus d'informations, veuillez consulter notre {0} politique de confidentialité
CloseClose